Marathon de Rome                                             Le site de la course

 

En raison du grand nombre de participants à l’épreuve (13375 en 2017), le marathon de Rome créé en 1942 est considéré comme le plus grand événement sportif, en Italie. Si, dans le passé, quelques illustres européens comme le Belge Emile Puttemans ou l’Italien Gelindo Bordin ont  inscrit leur nom au palmarès de cette course, elle est maintenant la chasse gardée des Africains. Ainsi, les dix derniers vainqueurs de l’épreuve sont tous de nationalité kenyane ou éthiopienne, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

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Mais le marathon de Rome est surtout une course qui invite tous ses participants à voyager dans le passé de la ville éternelle, à traverser des lieux emblématiques aussi bien historiquement que culturellement. Son parcours qui suit en partie les méandres du Tibre emprunte ainsi le centre de la vieille ville et le quartier de la Renaissance.  Les sites remarquables foulés par les coureurs sont innombrables : Piazza di Venezia, Circo Massimo, Piazza di Spagna, Fontana di Trevi, Piazza del Popolo, Basilica di San Pietro, Piazza Cavour…

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Toutes dorées, les médailles du marathon de Rome ont la plupart du temps un aspect brut, des contours irréguliers et une finition sommaire. En fait, elles semblent avoir été gravées artisanalement par quelque main malhabile. Il est clair que ceux qui les ont conçues n’ont pas voulu faire dans la finesse mais qu’ils ont désiré au contraire les attacher franchement au passé de la ville éternelle en faisant d’elles des sortes d’artéfacts millénaires exhumés d’un chantier de fouilles archéologiques. Les avers de ces médailles respirent l’Antiquité : la Louve Romaine nourrissant Romulus et Remus, un fier centurion sur son cheval et surtout le Colisée omniprésent. Une athlète galopant cheveux au vent étant la seule concession au caractère sportif de l’événement. Structurés circulairement comme des pièces de monnaie antiques, les avers de ces médailles sont dans le ton. A la différence près qu’un message invitant à la fin des discriminations remplace le nom des empereurs du passé. 

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